lundi 25 mai 2009

Température

Grêle pour la 4e fois en moins de 3 mois.
Et cette fois, c'était vraiment intense...

jeudi 21 mai 2009

Au travail avec Bin

Bin est mon collègue chinois. Il est aussi chinois qu'on peut être chinois. Je ne peux pas dire exactement de quelle région il vient, mais je sais que c'est au centre de la Chine et qu'il correspond exactement à l'image que je me fais d'un Chinois. Il est petit, énervé, fait du bruit en mangeant, très poli et parle toujours de la Chine.

On passe tout notre temps au travail ensemble. Déjà avant le rush, j'avais commencé à lui parler beaucoup (parce que je parle toujours anyway), et depuis qu'on travaille 10-14 heures/jour on parle encore plus.

Ce qui est cool, c'est les histoires comme celle qui suit.
Je regardais un calendrier chinois, et je me plaignais d'être de l'année du rat. Y'a le dragon, le tigre, et moi je suis le rat. Il m'a fait remarquer que c'était le premier du calendrier chinois, et comme pour toute chose de ce pays, il y a une raison. Si l'explication est simpliste, c'est que paraphraser l'explication de quelqu'un qui a peu de vocabulaire ne peur rien donner de bon ! Alors voilà :
"Le dieu a envoyé une invitation aux animaux pour aller au paradis. Le rat a mis la patte sur l'invitation du chat et l'a jetée, parce que le chat est rapide et qu'il voulait être sûr d'arriver avant lui. Ensuite, le rat -- Comment on dit un animal qui est comme un fox ? ah oui, rusé -- le rat qui est très rusé demande au boeuf qui est très travaillant. Le boeuf, qui est très gentil accepte. Et à la dernière minute, juste avant d'arriver, le rat, qui est très rusé, saute du dos du boeuf, qui est très travaillant, et arrive chez le dieu en premier. C'est pour ça que les chats mangent les rats, et que le rat est le premier sur le calendrier chinois."
Naître de l'année du rat est bon signe, parce qu'on est rusé, et naître de l'année du boeuf est mauvais signe, parce qu'on va passer sa vie à travailler dur.

En échange, je lui partage aussi ma culture.
Grâce à moi, il connaît les expressions :
  • se coucher moins niaiseux à soir ;
  • se dégourdir les jambes ;
  • faire semblant de ;
  • tenir son bout ;
  • High five ! (son préféré)
  • maudits Chinois. (mon préféré)
Dernier commentaire, quand je lui ai dit que je restais une semaine de plus, il a répondu : "Moi je suis content que tu restes une semaine de plus. Je ne veux pas que tu partes."
Ça m'a vraiment ému, et m'a aidé à accepter de passer une semaine de plus ici, où je ne fais plus que travailler.

mardi 19 mai 2009

Imprévu

Vous vous rappelez quand j'ai dit "à moins d'un imprévu" ?
Eh bien voilà, il est arrivé.
Malheureusement, une semaine de plus en France ne veut pas dire plus de messages. Il y a encore plein de choses à écrire, plein de photos à envoyer. Mais pas plus de temps pour le faire.

Donc, mon retour est "théoriquement" retardé d'une semaine.
Je le saurai quand je serai dans l'avion, et qu'elle sera prête à atterrir.

jeudi 14 mai 2009

Non dad, je n'ai pas tout désappri.

Pour que mon père ne me renie pas.

Quand je suis allé à Londres, j'ai mangé ça :
Au PFK, il y a des bines ! Alors oui, ici il y a le vin et le saucisson, mais quand je peux, je reste très près de mes origines.

Et en boni, j'ai utilisé une spork !!! Je dirais pas que ça a fait ma journée, parce que j'étais à Londres et que j'ai vu des choses plus intéressantes encore, mais ça reste dans mes moments forts. Une spork !

mercredi 13 mai 2009

Boulot, boulot, dodo ? non, boulot.

Aujourd'hui, j'ai travaillé de 8h30 à 23h00.
Demain, je vais faire la même chose.

De plus, c'est pas si pire, mais j'ai attrapé le rhume et je fais légèrement de la fièvre. Donc je ne parle pas plus longtemps, et je vais me coucher, car j'en ai besoin.
Bah, ce n'est encore que pour quelques jours, après, Alea iacta est.

lundi 11 mai 2009

Collation

Je viens de me faire une collation.
Je pense que je commence à être assimilé.
Mais vraiment, au supermarché*, toutes ces choses étaient assez peu chères pour me convaincre de les acheter. C'est une fois tout mis ensemble que j'ai réalisé le cliché de la chose.


*J'ai fait rire de moi en disant "épicerie" la semaine dernière, parce que pour eux c'est une sorte de dépanneur. 

Retour (oh non !)

À moins d'un imprévu, mon retour sera le 22 mai.
Ça ne pouvait pas durer éternellement...