dimanche 3 mai 2009

London, jour 3


Cela m'a pris une fin de semaine visiter Londres, et une semaine pour l'écrire. Au moins, il ne se passe pas grand chose de palpitant la semaine, donc je me sens moins coupable du décalage !


Le troisième jour à London s'est déroulé à l'image des deux précédents : rapidement.

C'était le marathon de Londres. Je peux d'ailleurs sans doute blâmer cet événement pour m'avoir forcé à prendre le train de 12h29, tous les trains ultérieurs étaient complets. Je vous fais remarquer au passage que mon heure de départ est exactement la même que mon heure d'arrivée, j'ai donc passé précisément 48 heures dans la ville de Londres.

N'ayant qu'une demi-journée, j'ai décidé d'aller voir la course au palais de Westminster. Ça me donnait l'occasion de voir l'événement et de dire au revoir à Ben en même temps. De la course, je n'ai vu que les premiers finissants, c'est-à-dire des gamins qui n'avaient pas dû parcourir une bien grande distance. C'est drôle de voir des enfants courir le marathon, parce qu'il y a vraiment les deux types : ceux qui veulent et ceux qui ne veulent pas. J'ai remarqué 2-3 retardataires qui me faisaient grandement penser à moi-même, si je m'étais inscrit à cet âge.
- Pas trop essouflé mon grand ?
- Non non, ça va. Pourquoi ?
- Pour rien.
:)


Ensuite, je suis retourné au British Museum.
Pour une vraie visite cette fois.
Ce musée est incroyable. On en entend souvent parler parce qu'il contient une énorme collection de pièces égyptiennes. C'est un musée axé l'histoire et la culture humaine, contenant donc des milliers d'objets allant des vases grecs aux armures japonaises en passant par... des traîneaux à chiens amérindiens ?!
Celui-là je suis triste de l'avoir fait aussi rapidement. J'ai vu de bien belles poteries, mais j'aurais aimé m'attarder à la signification de chacune d'entre elles. Parce que c'est pour ça qu'elles sont exposées : parce qu'elles ont des histoires à raconter.


Puis à la gare, j'ai failli passer le détecteur de métal avec mon sac-à-dos sur l'épaule.
- You need a coffee, m'a dit l'officier.
- I do, lui ai-je répondu.
Et quand le douanier a à peine regardé mon passeport avant de l'étamper, j'ai su que j'étais de retour en France.

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