Température

Grêle pour la 4e fois en moins de 3 mois.

Et cette fois, c'était vraiment intense...

Au travail avec Bin

Bin est mon collègue chinois. Il est aussi chinois qu'on peut être chinois. Je ne peux pas dire exactement de quelle région il vient, mais je sais que c'est au centre de la Chine et qu'il correspond exactement à l'image que je me fais d'un Chinois. Il est petit, énervé, fait du bruit en mangeant, très poli et parle toujours de la Chine.

On passe tout notre temps au travail ensemble. Déjà avant le rush, j'avais commencé à lui parler beaucoup (parce que je parle toujours anyway), et depuis qu'on travaille 10-14 heures/jour on parle encore plus.

Ce qui est cool, c'est les histoires comme celle qui suit.

Je regardais un calendrier chinois, et je me plaignais d'être de l'année du rat. Y'a le dragon, le tigre, et moi je suis le rat. Il m'a fait remarquer que c'était le premier du calendrier chinois, et comme pour toute chose de ce pays, il y a une raison. Si l'explication est simpliste, c'est que paraphraser l'explication de quelqu'un qui a peu de vocabulaire ne peur rien donner de bon ! Alors voilà :

"Le dieu a envoyé une invitation aux animaux pour aller au paradis. Le rat a mis la patte sur l'invitation du chat et l'a jetée, parce que le chat est rapide et qu'il voulait être sûr d'arriver avant lui. Ensuite, le rat -- Comment on dit un animal qui est comme un fox ? ah oui, rusé -- le rat qui est très rusé demande au boeuf qui est très travaillant. Le boeuf, qui est très gentil accepte. Et à la dernière minute, juste avant d'arriver, le rat, qui est très rusé, saute du dos du boeuf, qui est très travaillant, et arrive chez le dieu en premier. C'est pour ça que les chats mangent les rats, et que le rat est le premier sur le calendrier chinois."

Naître de l'année du rat est bon signe, parce qu'on est rusé, et naître de l'année du boeuf est mauvais signe, parce qu'on va passer sa vie à travailler dur.

En échange, je lui partage aussi ma culture.

Grâce à moi, il connaît les expressions :

• se coucher moins niaiseux à soir ;
• se dégourdir les jambes ;
• faire semblant de ;
• tenir son bout ;
• High five ! (son préféré)
• maudits Chinois. (mon préféré)

Dernier commentaire, quand je lui ai dit que je restais une semaine de plus, il a répondu : "Moi je suis content que tu restes une semaine de plus. Je ne veux pas que tu partes."
Ça m'a vraiment ému, et m'a aidé à accepter de passer une semaine de plus ici, où je ne fais plus que travailler.

Imprévu

Vous vous rappelez quand j'ai dit "à moins d'un imprévu" ?

Eh bien voilà, il est arrivé.

Malheureusement, une semaine de plus en France ne veut pas dire plus de messages. Il y a encore plein de choses à écrire, plein de photos à envoyer. Mais pas plus de temps pour le faire.

Donc, mon retour est "théoriquement" retardé d'une semaine.

Je le saurai quand je serai dans l'avion, et qu'elle sera prête à atterrir.

Non dad, je n'ai pas tout désappri.

Pour que mon père ne me renie pas.

Quand je suis allé à Londres, j'ai mangé ça :

Au PFK, il y a des bines ! Alors oui, ici il y a le vin et le saucisson, mais quand je peux, je reste très près de mes origines.

Et en boni, j'ai utilisé une spork !!! Je dirais pas que ça a fait ma journée, parce que j'étais à Londres et que j'ai vu des choses plus intéressantes encore, mais ça reste dans mes moments forts. Une spork !

Boulot, boulot, dodo ? non, boulot.

Aujourd'hui, j'ai travaillé de 8h30 à 23h00.

Demain, je vais faire la même chose.

De plus, c'est pas si pire, mais j'ai attrapé le rhume et je fais légèrement de la fièvre. Donc je ne parle pas plus longtemps, et je vais me coucher, car j'en ai besoin.

Bah, ce n'est encore que pour quelques jours, après, Alea iacta est.

Collation

Je viens de me faire une collation.

Je pense que je commence à être assimilé.

Mais vraiment, au supermarché*, toutes ces choses étaient assez peu chères pour me convaincre de les acheter. C'est une fois tout mis ensemble que j'ai réalisé le cliché de la chose.

*J'ai fait rire de moi en disant "épicerie" la semaine dernière, parce que pour eux c'est une sorte de dépanneur. 

Retour (oh non !)

À moins d'un imprévu, mon retour sera le 22 mai.
Ça ne pouvait pas durer éternellement...

Souper du samedi 9 mai

Ce souper était chez Sophie, l'assistante (on peut dire secrétaire je crois) du bureau. C'était beaucoup plus intime que les 2 autres soupers. La raison derrière celui-ci est que Jean adore cuisiner des desserts (les manger, en fait) et il avait dit faire le meilleur gâteau au chocolat au monde. On allait pas se faire prier !

Pour le plat principal, Sophie a fait de la tartiflette. Je pense en avoir parlé dans un de mes premiers messages, car c'est ce que j'avais mangé au souper de départ de Vincent. Pour vous rafraîchir la mémoire et vous éviter la recherche, c'est des lanières de patates avec du lardon et du fromage. C'est aussi fat que ça en a l'air, mais vraiment très bon. On ne peut techniquement pas comparer à de la poutine (oh l'insulte !), mais on peut y voir une certaine ressemblance si on prend un fromage qui goûte peu.

Parlant de poutine, je dois vraiment m'en faire le défenseur ici. Personne a semblé apprécier le moindrement l'expérience vécue lorsque Vincent leur en a fait. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi, car la qualité des ingrédients ne semble pas remis en cause. J'ai aussi dû défendre l'honneur du fromage en crotte, qui, sans ma présence, aurait vécu une session de bashing verbal incroyable. Dans les deux cas, qu'on adore pas du premier coup, je peux comprendre. Mais qu'on aime pas ? Vraiment ?

Jean (collègue québécois), Bin (collègue chinois) et moi avons apporté les ingrédients pour faire le gâteau, et du vin. Pour le gâteau, c'était embêtant parce qu'ici, la poudre à pâte s'appelle "levure chimique", le chocolat de cuisson s'appelle "chôcolat de pâtisserie" et ce qu'il y a de plus près de la crème sûre s'appelle "crème fraîche solide". Pour le vin, c'est Bin qui a choisi. Un Chinois assisté d'un Québécois qui apporte du vin à des Français. Bin a pris la seule bouteille qu'il connaissait et a été louangé à maintes reprises pour son choix. Il en connaît un bon ! Pour ma part, j'ai appris en y goûtant que "goûte et sent le vinaigre" ne veut pas dire bouchonné. Va falloir que je goûte à plus pour comprendre alors. Dans ce domaine, je me fie à leur jugement !

Et finalement, le gâteau. Il était excellent. Le goût était excellent. Le seul problème, c'est le chocolat qui apparamment était 2-3 fois plus sucré que prévu. Conséquence, on avait un gâteau qui goûtait très bon, mais qui cariait instantannément les dents. Je prenais un verre d'eau par bouchée. Si une fois, depuis mon départ, le lait m'a vraiment manqué, c'est bien ce soir là.

Ce fût une autre très belle soirée, très agréable.

Et somme toute, le vin était bon.

Souper du jeudi 7 mai

Cette fois, c'était chez Bruno, un autre des gars de la section chimique de Quidd. C'était pas vraiment une pendaison de crémaillère parce qu'il vivait là depuis un an, c'était pas non plus principalement pour son anniversaire, mais j'ai cru comprendre que ces 2 raisons jumelées avaient donné une raison d'être au BBQ. 

On a mangé principalement des saucisses et du porc sur BBQ, en quantité industrielle, qu'on mettait dans des pains baguettes. Au cas où c'est pas encore complètement ancré dans votre imaginaire, il y a vraiment du pain baguette partout ici. Possible que j'en mange d'ailleurs plus que certains locaux, mais j'aime ça. Comme BBQ, c'était incroyablement simple, mais aussi incroyablement satisfaisant.

Cette fois, j'ai parlé beaucoup à plein de gens. Mais mauzus que j'ai de la misère avec ma connaissance du Québec. C'est quoi exactement un caribou ? J'en ai déjà mangé ? Les routes qui se rendent le plus au nord, elles se rendent où ? Pour le caribou, pas besoin de me le dire, j'ai cherché depuis. Pourquoi personne ne m'avait dit que c'était un renne ?

On a aussi parlé de musique. Alexandre, que je "remplace" (c'est un bien grand mot), et Christophe semblent en connaître beaucoup et je trouve un peu dommage de ne pas les avoir côtoyés plus parce que même si beaucoup de choses traversent l'océan, il semble y avoir des perles qui me sont complètement inconnues. À un moment, Alexandre nous parle d'un groupe Brittanique supposément très connu : Zouhou.

- Vous connaissez pas Zouhou ?

- Non. C'est connu ?

- C'est un des groupes Brittaniques les plus connus...

- Zouhou ?

- Oui. Zouhou.

- Zouhou... Zoho... Zowhou... THE WHO !?!

- Oui, c'est ça, Zouhou !

- Hahahaha ! 

J'en ai eu pour 10 minutes à m'en remettre.

Cette soirée là, je dois dire qu'elle s'est terminée beaucoup trop vite à mon goût. Malheureusement, on travaillait le lendemain, même si c'était théoriquement un férié. On est en fin de projet alors... je fais mon possible. D'ailleurs, si vous vous demandiez pourquoi j'écris tout en retard, vous avez la réponse.

Mais le vin était bon.

Souper du samedi 2 mai

C'était une soirée organisée pour la fête de Christophe, un des gars de la section chimique de Quidd. Une petite soirée dans une salle louée dans un hôtel, avec plein de gens que je ne connaissais pas. Je ne peux pas dire que j'ai parlé à beaucoup d'inconnus, mais c'était bien gentil de leur part de nous avoir invité avec le reste du groupe Quiddien.

Sur l'anniversaire :
Premièrement, ici, on n'appelle pas ça la "fête" de quelqu'un. C'est son anniversaire. Le problème, c'est qu'ils comprennent quand même le mot fête, mais jamais dans le sens qu'on veut lui donner. C'est con, mais c'est un des mots avec lequel j'ai eu le plus de difficulté depuis que je suis ici. Probablement ex aequo avec "déjeuner".
Deuxiemement, le fêté a déballé tous ses cadeaux pendant que tout le monde étaient autour et regardaient. Je ne peux pas garantir que c'est toujours comme ça ici, mais je sais que tandis que Jean et moi étions gênés pour lui, personne d'autre ne semblait s'en offusquer. C'est déjà assez gênant de manifester correctement son appréciation pour chaque cadeau quand on ouvre beaucoup de cadeaux, je vous laisse imaginer quand 30-40 personnes vous regardent. 

Sur la danse :

À un moment, la soirée est devenue plus une soirée dansante. Ce que j'ai à en dire, c'est que ici, ils ne font pas de danse en ligne. Beaucoup plus de danses en couples ( que des danses en couple en fait, peu importe la musique), avec beaucoup plus de style que ce qu'on voit au Québec. Danser semble une affaire plus "sérieuse" mais tout aussi agréable, parce qu'en y mettant un certain effort on a moins peur d'avoir l'air fou. Considérez quand même que c'est des conclusions auxquelles je suis parvenu en 2 heures d'expérience, donc pas trop trop fiable.

Et le vin était bon.

Ensoleillement

À Montréal :
Lever du soleil: 5h39
Coucher du soleil: 20h04

À Rouen :
Lever du soleil: 6h28
Coucher du soleil: 21h18

Ça a l'air de rien, mais c'est très agréable comme différence ! J'ai moins l'impression de me lever/coucher tard.

London, jour 3

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Cela m'a pris une fin de semaine visiter Londres, et une semaine pour l'écrire. Au moins, il ne se passe pas grand chose de palpitant la semaine, donc je me sens moins coupable du décalage !

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Le troisième jour à London s'est déroulé à l'image des deux précédents : rapidement.

C'était le marathon de Londres. Je peux d'ailleurs sans doute blâmer cet événement pour m'avoir forcé à prendre le train de 12h29, tous les trains ultérieurs étaient complets. Je vous fais remarquer au passage que mon heure de départ est exactement la même que mon heure d'arrivée, j'ai donc passé précisément 48 heures dans la ville de Londres.

N'ayant qu'une demi-journée, j'ai décidé d'aller voir la course au palais de Westminster. Ça me donnait l'occasion de voir l'événement et de dire au revoir à Ben en même temps. De la course, je n'ai vu que les premiers finissants, c'est-à-dire des gamins qui n'avaient pas dû parcourir une bien grande distance. C'est drôle de voir des enfants courir le marathon, parce qu'il y a vraiment les deux types : ceux qui veulent et ceux qui ne veulent pas. J'ai remarqué 2-3 retardataires qui me faisaient grandement penser à moi-même, si je m'étais inscrit à cet âge.
- Pas trop essouflé mon grand ?
- Non non, ça va. Pourquoi ?
- Pour rien.
:)


Ensuite, je suis retourné au British Museum.
Pour une vraie visite cette fois.
Ce musée est incroyable. On en entend souvent parler parce qu'il contient une énorme collection de pièces égyptiennes. C'est un musée axé l'histoire et la culture humaine, contenant donc des milliers d'objets allant des vases grecs aux armures japonaises en passant par... des traîneaux à chiens amérindiens ?!
Celui-là je suis triste de l'avoir fait aussi rapidement. J'ai vu de bien belles poteries, mais j'aurais aimé m'attarder à la signification de chacune d'entre elles. Parce que c'est pour ça qu'elles sont exposées : parce qu'elles ont des histoires à raconter.


Puis à la gare, j'ai failli passer le détecteur de métal avec mon sac-à-dos sur l'épaule.
- You need a coffee, m'a dit l'officier.
- I do, lui ai-je répondu.
Et quand le douanier a à peine regardé mon passeport avant de l'étamper, j'ai su que j'étais de retour en France.

Jour 2 à London

Pour le deuxième jour, j'ai bien dormi. J'ai appris à ne pas couper sur mon sommeil par envie de visiter. Donc j'ai mis mon cadran à 8h30, et j'ai manqué le petit déjeuner qui se terminait à 9h00. Alors j'ai mangé dans un petit café. Des croissants pour faire changement ! Mon accent a bien fait réagir le type, parce qu'il n'arrivait pas à savoir si j'étais Américain ou Français. Les deux !

Ensuite, j'ai marché jusqu'à Big Ben. J'ai pris grand soin de traverser le fleuve à un endroit différent de la veille, pour prendre de nouvelles photos. J'avoue avoir un peu abusé en nombre de photos de Ben. Quand je parle de Big Ben, je parle aussi du Palais de Westminster qui est la même bâtisse en fait. Et pour être vraiment pointu, "Big Ben" devrait référer à la cloche que contient la tour et non à la tour en soi, donc techniquement je ne l'ai pas prise en photo, mais on s'en fout !
J'ai aussi pris des photos du Westminster Abbey, qui était fermée. Il va falloir que je me renseigne sur celui-là, parce que je sais qu'il est connu, mais je ne sais pas pourquoi.

Après, j'ai pris le métro jusqu'à la tour de Londres. Rien à en dire, sinon que ça m'a appris qu'il n'y a pas vraiment de "tour", c'est le château en entier qui s'appelle ainsi. Définitivement, ma terminologie londonnienne en a pris un coup. Là je dois dire que j'aurais aimé apprendre l'histoire de l'endroit. Avec toutes ces histoires de prisonniers mystérieux, de complots contre le roi et de je ne sais quoi encore... une visite guidée aurait été un investissement sûr. Il y a aussi le Tower Bridge

Et là, à quelques pas et peu après 14h00, on arrive au truc intéressant : le Modern Tate Museum. Un musée d'art contemporain vraiment cool, qui contient beaucoup d'artistes que je peux aimer, dont Warhol, Lichtenstein, Dali et Picasso. Je ne suis pas un vrai fanatique d'art, mais j'ai aimé ce musée parce qu'il était vivant. Beaucoup de couleurs, beaucoup de lumière. Encore une visite beaucoup trop brève ! Un bon point par contre, qui s'applique à tous les musées en fait, c'est que même si on a pas le temps de visiter, le musée en soi est une oeuvre à voir.

En face, de l'autre côté de la rivière, il y avait la cathédrale St-Paul. De toutes celles que j'ai vues jusqu'à date, c'est la plus belle à mon avis. Je ne connais rien aux époques, mais celle-là me plaît ! Malheureusement, comme à Montmartre, les photos étaient interdites à l'intérieur. J'aurais dû être délinquant, mais bon, pas trop envie de me faire engeuler pour une photo possiblement floue. Ce que je peux en dire, c'est qu'elle était particulièrement blanche. Blanc, noir et doré. Je ne suis pas allé jusqu'en haut, mais cette photo donne une idée de l'intérieur. Et pour l'extérieur :
Je me suis ensuite rendu au pas de course au British Museum. J'y reviendrai demain (dans le blog comme dans l'histoire), parce que je n'y suis resté que 15 minutes. J'ai un peu ambitionné sur ma capacité à visiter rapidement un musée !

Alors là, il est 17h30. Encore pour optimiser mon temps, j'ai décidé de retourner à l'hôtel, y manger (PFK !), y dormir un peu et repartir vers 20h00 pour prendre des photos de nuit de Londres. Alors on recommence, Big Ben, suivi de la tour de Londres , suivi de la Cathédrale St-Paul et oh, déjà minuit ! retour avant la fermeture du métro.

Température

Présentement, il grêle pour la 3e fois depuis mon arrivée. Ça en dit très long sur la température ici.

Taxis noirs et autobus rouges

Je suis allé à Londres cette fin de semaine. Une idée un peu folle d'y aller en une fin de semaine, mais comme je n'y étais pas allé des 24 dernières années...

La première chose que j'ai notée une fois rendue en Angleterre : Avez-vous déjà remarqué la ressemblance entre Paul McCartney, Piers Morgan (lui) et Mr Bean ? Moi non plus, pas avant de mettre le pied chez eux. Mais une fois rendu là, ça m'a vraiment frappé ! D'autre part, je me suis retenu de mettre mes écouteurs pendant un long moment, parce que leur accent est génial.
Aussi, la ville de Londres est incroyablement propre. D'abord, on a pas le droit d'y mendier. Visiter des sites touristiques sans mendiant est assez déroutant, mais combien plus "léger" ! Je me demande bien ce qu'ils font de leurs mendiants par contre. Le côté stricte en soi de Londres est d'ailleurs à la limite du désagréable. Des caméras partout, des polices partout, des règlements écrits partout... j'avais peur de marcher de la mauvaise façon. Du côté positif de la balance, on doit ajouter que les gens y sont chics et les filles jolies (lire ici "pas du tout guidounes").

Le samedi, je suis arrivé à 12h29 à la gare de St-Pancras. C'est juste à côté de la gare de King's Cross. Vous savez, la voie 9¾ ! Elle existe vraiment, soit dit en passant.
De là, j'ai marché jusqu'à la Tamise (Thames River) où j'ai eu mon premier aperçu du gros Ben. De loin, parce que je voulais optimiser mon temps et que j'y reviendrais.

Un mot sur l'optimisation de mon temps : Il y avait beaucoup de choses que je voulais faire, et peu de temps pour les faire. Par exemple, dans les musées décrits ci-bas, j'avais 2 options : tout voir trop vite, ou voir peu et bien le voir. J'ai choisi la première. C'est discutable, mais je le referais. La conséquence est que j'ai une impression de n'avoir rien vu, parce que je n'ai pu "m'habituer" à rien. Surtout que ce sont des musées où l'histoire entourant l'objet est souvent plus important que l'objet lui-même. Tant pis, pas le temps pour l'histoire ! Et les musées sont gratis !

Je suis donc allé au Natural History Museum. J'y suis resté ~1h30, soit jusqu'à la fermeture. En très gros, c'est un musée plein d'animaux empaillés, de dinosaures réassemblés et de bouts de roches détaillés. Très intéressant, et immense.

Ensuite, je suis revenu à Big Ben et au Parlement, en passant par le Buckingham Palace, pour une première session de photos. Même si techniquement ce n'est que "voir", je dois avouer avoir eu mes plus gros thrills de voyage en voyant des choses. Comme pour la Tour Eiffel et l'Arc de Triomphe, le simple fait de voir Big Ben remplissait une curiosité que j'avais depuis longtemps. On en entend tellement parler. Au Buckingham Palace, j'ai remarqué l'étrange similitude entre le métier de soldat et celui de mime. Au Parliament Square, oh surprise ! une manifestation. 2 en fait. Une anti-guerre au Sri Lanka et l'autre formée de gens à vélo qui bloquent la rue, comme j'avais déjà vue à Paris.

Après, je suis retourné à l'hôtel. Je marche beaucoup dans mes visites, alors m'être levé à 6h45 m'a rentré dans le corps. Faut aussi mentionner la petite heure de décalage entre Londres et Paris.
Ma chambre d'hôtel était assez miteuse. Les seules choses qui étaient vraiment propres sont les draps et la serviette de douche (qui sentait l'eau de javel). L'essentiel !

À suivre...

I have seen the futur...

Demain, je pars pour Londres, pour 3 jours. Je ne sais pas trop ce que je vais y faire, mais j'espère que ça fera des bonnes photos. C'est fun prendre des photos.

D'autre part, je serai en France jusqu'au ~22 mai, c'est confirmé jusque là. Ensuite, on verra.

Tour - Le lundi

Après un moment d'absence, je termine de vous conter ma fin de semaine à la Loire. Il faut bien que je l'écrive maintenant, puisque lundi, je devrai vous conter ma fin de semaine à Londres !

Le lundi, ayant adoré mon expérience à vélo de la veille, j'ai décidé de recommencer, cette fois en allant dans l'autre direction. Je devais cependant re-louer mon vélo, alors je n'ai pas pû partir aussi tôt que je l'aurais désiré. Et encore une fois... 9h25... pas là. 9h30... pas là. 9h35 ? Pas là. Vraiment, en France, il ne faut pas être pressé. Il faut oublier qu'on est nord-américain. 

Bref, j'ai fini par partir. Le voyage était moins intéressant que la veille, parce que le chemin longeait une autouroute pendant un bon moment. Je ne sais pas si ça a ressorti de mon texte, mais le dimanche, je me promenais vraiment entre le Cher et des champs. Donc cette fois, être pris entre une autoroute et du bois, moins fun. 

Quand même, après avoir traversé Mont-Louis (qui contient le mot "mont" non sans raison), j'ai débouché sur des vignobles et ça c'était bien. J'imagine que le même paysage dans la bonne saison aurait été assez impressionnant.

Puis je suis arrivé au château d'Amboise. Je n'ai malheureusement pas pris le temps de le visiter, par peur que mon retour à vélo soit plus lent et de rater mon train. Je dois dire que de l'extérieur, il m'apparaissait très intéressant. Surtout que c'est dans sa petite chapelle que se trouve maintenant Léonard de Vinci, du moins ce qu'il en reste. Après je suis retourné à Tours, et je n'ai pas raté mon train. Une belle balade à vélo, beaucoup trop brève.

Alors voilà ce qui conclue mon voyage dans la vallée de la Loire. Vraiment, un jour, j'aimerais bien y revenir et faire la piste cyclable au complet, en camping. 800 km, c'est pas si pire. Je louerais un vélo avec une meilleure selle par contre !

Coïncidence ?

Le truc sur lequel je travaille ressemble étrangement au Crushinator dans Futurama. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Tour - Le dimanche

Le dimanche :

J'avais décidé de louer un vélo pour l'après-midi. Le problème, c'est que le magasin de vélo fermait l'après-midi, et que j'allais faire un autre tour de minibus l'avant-midi. C'est un dimanche en France, c'est donc déjà surprenant qu'il soit ouvert... il ne fallait pas espérer plus ! Le locateur de vélo, qui je le rappelle est également le proprio des minibus, m'a dit de passer avant le départ du minibus à 9h30, qu'il allait ouvrir vers 9h00 et me laisser le vélo sur le trottoir en pm. Pour être sûr que tout est ok, je suis là à 8h50. Pas là. 9h00. Pas là. 9h10 ? Pas là. 9h20... Pas là. 9h30, je dis au chauffeur de minibus de m'attendre, et je vais louer mon vélo. Je suis en France, il ne fallait pas espérer plus.

Le premier château où nous sommes allés est celui d'Azay-le-Rideau. De celui-là, je n'ai pas grand chose à dire, sinon qu'il était beau. Entouré d'une rivière, qu'il a fallu détourner le temps de sa construction, il était plus humain que les autres, et pourtant tout aussi magique.

Le second château visité le dimanche est celui de Villandry. Pour celui là, il n'y a qu'un mot : vraiment cool. Les jardins étaient immenses, c'est un euphémisme, ils contenaient même un labyrinthe aux vertues spirituelles et je jurerais qu'une section est en fait une aire de frisbee.

En plus d'être magnifique de l'extérieur, et le château l'est autant que les jardins, il est tout aussi grandiose à l'intérieur. Il est bien meublé et surtout, bien décoré ! Les peintures sont souvent de l'école espagnole de Goya et je les ai trouvées aussi intéressantes que tout le reste. Nous n'y sommes restés qu'une heure, mais Villandry en valait vraiment la peine.
Voici deux des tableaux, et je vous épargne celui s'intitulant "Le Décapité pendu par les cheveux" !











L'après-midi, j'ai prix mon vélo. Le paysage était magnifique, parce qu'en vélo le paysage est toujours magnifique, pour peu qu'on s'y attarde. J'ai vu des oiseaux et des fleurs que je n'avais jamais vues. Je suis allé au château de Langeais, situé à 30 km de mon point de départ. Celui là était bien aussi, principalement parce qu'il était un peu plus médiéval.

Après, je suis retourné à l'hôtel à vélo, puis j'ai été souper une grosse bouffe libanaise (après la première assiette, je demandais l'addition, pour me faire répondre qu'il en restait deux) avec 2 coupes de vin, pour finalement retourner dormir, pansu, épuisé et satisfait.

Touriste

Un mot sur moi, le touriste.
Il faudra bien que je m'y fasse, je suis un touriste. Je ne me sens pas comme un, mais j'en suis pourtant un. Les gens que je rencontre me le rappellent tous, volontairement ou pas.
Touriste. Tou-ris-te.
Même si je suis là pour le travail, je suis un touriste.
Même si je suis là depuis plus d'un mois, je suis un touriste.
Même si je parle français (c'est le plus dérangeant pour moi), je suis un touriste.
Et surtout, même si je rage après tous les touristes que je vois partout, qui sont dans le cadre de mes photos, qui regardent les sculptures la bouche béante, qui se promènent avec leur air de sale touriste... je suis un touriste.
Je me console un peu en sachant qu'au moins je n'ai jamais acheté d'audioguide.

Tours - Le samedi

Après avoir conté mon voyage à la Loire en détails à chacun d'entre vous, je trouve le temps de le mettre par écrit. Je le divise en journées, parce que je suis bavard.

Le samedi :

J'ai mis mon cadran à 6h30. La veille, je me suis couché à 2h30 parce que j'ai commencé à faire mes baggages très tard et que jusque là, je lisais sur ce que je pourrais faire à la Loire. Bien sûr, j'ai un peu somnolé dans les trains (transfert à Paris), mais on peut difficilement y dormir. L'espace y est trop restreint pour qu'on puisse incliner son siège.
Une fois à Tours, dans un rayon de 150 mètres de la gare se trouvaient un McDo, mon hôtel et l'Office du Tourisme. C'est à ce dernier que je me suis d'abord rendu. En discutant avec la demoiselle, elle m'apprend que je peux aller visiter 2 châteaux cet après-midi en mini-bus (dépliant), à condition de partir sur-le-champ. Go !

D'abord, nous sommes allés au château royal de Chambord. Pour l'histoire du château : il est fait de pierres de tuffeau, qu'on retrouve le long de la Loire ; il a été commandé par François 1er quand il n'avait que 20 ans ; son escalier centrale aurait été dessinée par Léonard de Vinci, et il est en double hélice (bref, 2 escaliers autour d'un même axe) ; il n'a jamais (1 fois ?) été habité plus qu'un mois par année, parce qu'il est trop grand et froid.
Sur la visite de 1¼ heure, je prends 15 minutes pour manger un peu (finalement !), 20 minutes pour explorer un peu l'extérieur en photos et le peu qui reste pour tenter de visiter le maximum des 426 pièces. C'est rapide.

Ensuite, on est allé au château de Cheverny. Autant Chambord était grand et vide, autant Cheverny est bien meublé Trop meublé. J'ai pas aimé la façon dont on faisait une visite en suivant presque les lignes sur le sol. À vrai dire, c'est un peu normal puisqu'il est toujours habité par ses propriétaires (une partie seulement, évidemment).

Ce château a été l'inspiration avouée d'Hergé dans sa création du château de Moulinsart. Tintin y a donc un musée.

D'autre part, le chenil y est très réputé, parce que la chasse à courre y est toujours pratiquée. Vous devinez bien que ces chiens ne sont pas des batards mal nourris...
Donc après cette visite, on retourne à Tours. J'étais épuisé et surtout affamé. Le propriétaire du magasin de vélo où j'allais en louer un le lendemain m'a suggéré un restaurant beau-bon-pas-cher. J'ai préféré manger quelque chose de plus... rapide.

Vous avez vu la petite boîte !?! Hou !

Une vache française

- Ça a l'air d'une vache ça...

- C'en est une. C'est une vache française.

- Mais ça a l'air d'une vache comme nous autres !

Ce qui est différent ici...

Il y a beaucoup de motos (et scouteurs, qui s'écrit étonnamment "scouteurs").
Les gens portent des manteaux de cuir et des vestons.
Le printemps ne finit jamais : il commençait quand on est arrivé, il commence toujours.
Les gens se disent "Bonjour" quand ils se croisent.
Les pharmacies sont indiquées par des croix en néons verts.

La loire, un aperçu.

Ma fin de semaine, en bref.
Je la raconte en bref parce que je suis épuisé, et qu'il y a tellement de choses à raconter !

Je me suis levé samedi à 6h30 am pour aller prendre mon train à 8h00.

Après un transfert, je suis arrivé à Tours vers 13h30. De là, je suis allé directement à l'office du tourisme où on m'a dit qu'un mini-bus partait à l'instant pour aller voir 2 châteaux. J'avais pas encore mangé de repas (de la journée !) mais je ne voulais pas perdre mon temps, alors j'ai accepté. Le mini-bus était en fait déjà parti, mais il est revenu me chercher.

La 2e journée, j'ai refait exactement la même chose en avant-midi. Le problème avec ces tours, avec ceux que j'ai fait du moins, c'est qu'on passe ~ 1 heure à chaque château et on repart.

J'ai loué un vélo pour l'après-midi.

J'ai donc fait 60 km de vélo, pour aller voir un château médiéval à la ville de Langeais.

J'ai adoré.

Le lendemain, le lundi, j'ai donc repris une location de vélo pour la journée et je suis parti dans l'autre direction, vers le château d'Amboise, pour un autre 60 km.

J'ai mal au derrière.

À 17h00 le train quittait Tours, et j'étais de retour à mon appartement vers 22h00.

Je n'ai pas encore trié toutes mes photos, mais voici celles d'El Barto, qui me suit toujours fidèlement. Vous remarquerez son épuisement à la fin de la 2e journée !

Le Voyage de El Barto.

D'autres détails suivront.

D'ici là, je vous souhaite bonne nuit.

Je m'ennuie de vous et je vous embrasse.

Go Habs Go !

On fait les séries ! Oh yeah !

Bon, il est vrai que le match contre Boston commençait à 1h00 am... mais je pouvais quand même en écouter la première période à la radio sur Internet non ?

J'espère seulement qu'il va en rester à mon retour.

Prolongation

La réponse à la question qu'on m'a posée 1000x :
C'est presque officiel, je resterai en France plus longtemps. Une semaine minimum, trois possible. Ça me donne un long congé de plus, la fin de semaine où j'étais supposé partir.
Bref : Woohoo !

Ma job, en Street View

J'aurais jamais cru cela possible, mais Google Street View est passé par ma job !
Alors voici où je travaille :

Voir en plus grand

Voici maintenant où je vis :

Voir en plus grand

Je pourrais également vous montrer la Cathédrale de Rouen et l'hôtel où je vivais, mais ça devient rapidement abusif. Maintenant que vous savez que ça existe, allez vous promener dans Rouen !

Et pour ceux que ça intéresse, Google Street View est présentement en train de faire ses acquisitions au Canada, donc ça s'en vient chez nous aussi.

Le Père-Lachaise

Aujourd'hui, je suis allé visiter le Cimetière du Père-Lachaise à Paris. J'ai fait un aller-retour, pour aller visiter un cimetière. C'en est un très grand (bien que 4x plus petit en superficie que Notre-Dame-des-Neiges), où reposent une foule de célébrités, ce qui en fait l'un des plus connus au monde.
En entrant dans le cimetière, la musique se fait active dans mon iPod.
"It's time like these you learn to live again."
Bien dit, Dave.

Dès le premier coup d'oeil, deux choses définissent ce cimetière :
1 - la forte densité de "population";
2 - l'immensité des tombeaux.

De voir autant de luxe me porte à songer sur ma propre sépulture. Le jour où je mourrai, vous pourrez me faire un tombeau immense pour bien montrer ma grandeur. Ça peut être quelque chose de relativement simple, comme ces colonnes grecques... en plus, au Québec avec de la neige, ça serait joli. Ça laisse définitivement l'impression aux générations futures "Ci-gît un monsieur qui à nos yeux valait autant qu'un dieu de l'Olympe".

D'un autre côté, j'aimerais peut-être quelque un peu plus à la Jim Morisson. Toujours une foule présente, là pour se remémorer et honorer mon oeuvre. Il y a cependant des mauvais côtés, dont une bande de jeunes qui laissent des canettes de bières en pensant que cela me ferait plaisir...
Note : Les canettes sont visibles dans la photo, bien au centre.

Ça y est, c'est décidé. Vous pourrez faire une statue grandeur nature de moi. Avec une pose de monsieur important. C'est simple et efficace, je crois. En bronze, s'il vous plaît. Et évitez de laisser couler le vert-de-gris sur mon épitaphe.

Ce qui est différent ici...

Ils ont des gros Yop !!!
Moi ça fait ma journée.

Londres

J'ai mes billets pour Londres !
Je pars le 24 à 8h00 am et je reviens le 26 à 12h30.
Nouveau petit thrill à l'estomac ici. Woohoo !

C'est quand même cher, mais comme dirait le père d'Alex : "On mourra pas plus riche, on mourra pas plus pauvre." Merci père d'Alex.

Ce qui est différent ici...

Les jeunes fument remarquablement plus.
Le paiement par carte de crédit se fait à la table, par communication sans-fil.
Il n'y a pas de lait* froid dans les épiceries.
Les guichets automatiques donnent directement sur la rue.
Tout est fermé le dimanche, sauf ce qui concerne les touristes.

*L'intolérance au lactose touche 20 à 25% de la population européenne.
Rectification (2 avril) : il y en a, mais pas assez pour que je l'aie vu !

Sur l'accent.

Gilles et Robin* m'ont fait penser de vous dire un mot sur l'accent français.

J'ai toujours essayé de parler un bon français. C'est passé maintenant, mais pendant les 2 premières semaines, j'avais des maux de têtes fous à essayer de parler correctement. À en perdre mon français. À me retenir de dire "ça marche", croyant que c'était québécois, pour l'entendre dit par un Français 5 minutes plus tard. Maintenant, je ne fais que limiter les "toutes" et les "faque".

J'ai réalisé que les Français ont un accent plus ou moins prononcé, comme les Québécois ont un accent plus ou moins prononcé. L'émission de Dr House a la même traduction ici qu'au Québec. Ils l'écoutent et n'y entendent pas d'accent ; je l'écoute et n'y entend pas d'accent.
Donc à mon retour, je ne devrais pas avoir d'accent français. Encore moins un accent parisien. Ce que je vais essayer d'avoir, c'est un accent Dr House.

*G & R, je vous ai répondu par un autre "commentaire".

Mes photos de Paris

Je viens de publier mes photos de Paris sur Picasa.

La plupart ont le style "carte postale". C'est une peu le résultat d'un voyage seul : personne à prendre devant les édifices (sauf Bart !), et personne pour me prendre non plus. La prochaine fois, j'essaierai quand même d'avoir une vision unique du pays. Voici un mot sur certaines d'entre elles, pour aider :

La pégase pas trop sûre...
aka : "Dude... t'as un oiseau sur la tête..."

Photo prise au Jardin des Tuileries, près du Louvre.

Ma première manifestation parisienne
Photo prise au Palais de Chaillot.

Celle là est là parce qu'elle montre vraiment Paris. D'abord des gens y manifestent. Cette semaine, il y a eu une coupure de courant de plus de 2 heures comme moyen de pression. Ça n'était pas généralisé, mais n'empêche, vous imaginez les pertes économiques si c'est fait un peu partout ? Ensuite, on voit les vendeurs de tours Eiffels à 3 euros. Ils sont partout, les tours sont toutes au même prix et ils ne sont jamais caucasiens. Ça a l'air d'un système incroyablement bien organisé. Finalement, on y voit la tour Eiffel. Partout dans Paris, on voit une attraction touristique ou une autre.

Un canard, une bouteille et un lapinPhoto prise près du Palais des Congrès.

Ici, ils n'y a pas d'écureuils. Il y a des lapins. Cette photo est prise au milieu d'un rond-point immense, du genre 8 voies de large. Comment le lapin s'est rendu là, je me le demande. D'où il venait, on ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c'est que son ami le canard et lui ont eu une grosse soirée.

Le mendiant aux chiens obéissant
Photo prise en allant à Notre-Dame.

Vous l'aviez deviné il y a belle lurette, une ville aussi grosse que Paris a son lot de mendiants. Cependant, pour avoir du succès (!), ils doivent développer des techniques très sophistiquées. Appelez-moi paranoïaque, mais je suis certain que ces chiens étaient "domptés" pour ne pas bouger, parce que ça fait plus pitié. Bah, au pire ils font une bonne photo, et ceux là ne me dérangeaient pas.

L'intérieur de Notre-Dame

Photo prise à Notre-Dame.

Celle-là, je suis bien content de l'avoir prise. Une chance que j'ai mon joli petit trépied ! C'est ça, Notre-Dame de Paris. Je vous fais remarquer les similitudes et différences avec la cathédrale de Rouen. À priori, les 2 se ressemblent énormément avec leur facade à 2 tours, sauf que le style gothique de celle de Rouen se fait ressentir jusqu'à l'intérieur.
Intéressant !

De Rouen 1

Paris - Jour 2

Ma seconde journée à Paris a commencé aux alentours de 8h30.
Je suis parti assez rapidement de l'hostel où, avouons-le, je n'avais pas vraiment envie de rester. C'est seulement une fois parti de là que j'ai remarqué être dans un des quartiers pauvres de la ville. Assez pour que je le remarque. Assez pour que je n'ose pas sortir ma caméra. Assez pour que je me demande : "Bon dieu ! Mais j'ai marché ça seul à 21h30 hier soir ?!"

De là, je suis allé à Montmartre, puis au Moulin Rouge, puis je suis redescendu par la Ste-Trinité vers le Ministère de la Marine pour aller échouer au musée d'Orsay.

Pas sans avoir cherché un sandwhich. Je vous ai dit que c'est dur trouver à manger le dimanche en France ? Les dépanneurs n'existent pas. Ils ont bien des bars à tabacs, mais ils ne contiennent pas de nourriture. Et de toute façon, tout est fermé le dimanche. Sauf les attrapes touristes, où j'ai fini par me trouver un sandwhich. Au moins, les sandwhichs sont toujours bons.

Bref, la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre est magnifique. C'est comme si on avait placé l'Oratoire St-Joseph en haut du Mont-Royal pour qu'il donne vue sur toute la ville et qu'on l'avait peint en blanc, pour faire joli. Remarquez la coupole centrale : de l'intérieur de la basilique, c'est encore mieux.

Et un mot sur la rue qui mène au Moulin Rouge : ça ma pris un moment avant de comprendre pourquoi, mais quelque chose y cloche. Voyez vous-même ! Je suis d'accord, il fallait s'y attendre.

Finalement, le musée d'Orsay. C'est magnifique. Allez savoir pourquoi, j'ai décidé de ne pas y amener ma caméra. Je laisse donc le soin à Google de vous faire voir de quoi a l'air le musée. Il m'avait été fortement recommandé (Merci encore Alex et Mél ! ;) ) et je n'ai pas été déçu. Le musée est beau, son contenu est beau. Ce musée est sans doute le plus bel hommage à l'art qu'on pouvait faire. Quant au Louvre... il peut attendre encore un peu !

Oh, et pour le registre, oui, à la fin j'étais épuisé.

Soundtrack de visite

Si je suis allé à Paris cette fin de semaine, c'est à cause de 2 personnes qui m'ont poussé.
Merci Mél et Alex !

Puisque je visitais seul, Alex m'a dit d'apporter mon iPod. Il est certain que je ne serais pas parti sans, mais comme ça venait d'un conseil, j'y ai prêté une plus grande attention qu'à l'habitude.

En sortant de la gare :
Metallica - Hero of the Day.

En apercevant la tour Eiffel, pour la première fois :
Foo Fighters - Everlong.
"And I wonder
When I sing along with you
If everything could ever feel this real forever
If anything could ever be this good again"

En sortant de Notre-Dame de Paris, je remet mes écouteurs :
Nine Inch Nails - Closer.
"You get me closer to God !"

Paris - Jour 1

Je suis allé à Paris en fin de semaine.
J'aurai donc vu la ville lumière, au moins de jour.

Je suis arrivé à Paris en train (quoi d'autre ?) vers 10h30 le samedi matin. Je me suis acheté une carte, car j'avais décidé que c'était tout ce dont j'aurais besoin pour ma première fin de semaine. La ville est magnifique en soi et j'avais plus envie de la découvrir par tâtonnement que de suivre un itinéraire précis.
Dans ma journée, j'ai donc marché de la gare au musée du Louvre, vers l'Assemblée Nationale, jusqu'aux Invalides, puis direction tour Eiffel, de là au Palais de Chaillot, jusqu'à l'Arc de Triomphe, extension au Palais des Congrès, bon espoir d'aller à La Défense, mais mauvaise idée, je rebrousse chemin par les Champs Élysés, je descend entre le Grand Palais (Exposition de Warhol ! Hou !) et le Petit Palais, longe la rive gauche par le musée d'Orsay, puis devant l'Institut de France, traverse sur le pont Neuf (Mort à la poésie !) et marche du Palais de Justice jusqu'à Notre-Dame.
Ouf, je souffle un peu, puis je rentre à l'hôtel, prenant quelques photos de St-Eustache, passant devant la gare de l'Est et la Rotonde de Villette.

J'ai adoré ma journée, mais, allez savoir pourquoi, je me suis endormi tout de suite en arrivant à l'hôtel, à 10h30. Le problème, c'est que ce n'était pas vraiment un hôtel mais bien un hostel, c'est-à-dire une sorte d'auberge de jeunesse ou quelque chose du genre, ce qui signifie en français : "L'endroit où vont les jeunes quand ils voyagent parce que ca coûte pas cher, mais où ils ne dorment pas vraiment parce qu'ils sont jeunes et en voyage." Bref, je me suis fait systématiquement réveiller par un des chambreurs (6 en tout) qui semblait considérer impensable que quelqu'un dorme. N'empêche, il faudra que j'y retourne un jour que je serai en forme... si je ne suis pas déjà trop vieux.

Ma chambre

Depuis que Vincent est parti, j'ai une chambre au Madrillet.

Si vous regardez la map, vous verrez que je suis parti de Rouen pour aller vivre à St-Étienne-Du-Rouvray, qui est juste à côté d'où je travaille. Vous verrez également que j'ai quitté la Rue de Québec, pour passer par l'Avenue des Canadiens vers St-Étienne. Je ne comprends pas plus que vous.

Je suis bien heureux d'avoir une chambre et d'avoir pu défaire mes bagages. Je vous montrerais bien la pièce principale, mais il est trop tard pour la prendre en photo : mon coloc dort juste à côté. Dans cette pièce, il y a une table, petite, un frigo, petit, et un poêle, petit. Je peux cependant vous montrer une photo de ma chambre. J'ai du entrer à moitié dans le garde-robe pour arriver à la cadrer. Il fallait s'y attendre : si une chambre d'étudiant est petite au Québec, alors imaginez une chambre d'étudiant en France.


C'est bon d'être chez soi... pour 1½ mois !

Ce qui est différent ici...

Les autos se stationnent parfois sur le trottoir pour ne pas bloquer la rue.
Les toilettes ne s'appellent pas Crane.
Les cartes Visa ont une puce et on se fait regarder drôlement quand la nôtre n'en a pas.
Il y a des pièces de 2¢. (N.D.A. : Elles sont aussi inutiles qu'on peut le présumer !)
Les maisons ont toutes des clôtures autour.

Beaux arts

Dimanche, je suis allé au musée des Beaux-Arts de Rouen.
À l'intérieur, on retrouve beaucoup de tableaux du moyen âge, à caractère religieux... bref, la même chose qu'au musée des beaux-arts de Montréal. J'ai découvert que c'est moins plaisant visiter un musée seul, mais on peut être plus attentif. Aussi, j'ai réussi à avoir 2 fou-rires :

• Quand j'ai vu une statue qui faisait un salut et que je lui ai répondu par un air-five.
• Quand j'ai vu une peinture de David qui tient la tête de Goliath avec la pierre dans le milieu du crâne, et que j'ai remarqué que David avait la même pose et le même sourire que ma photo de graduation... une tête décapitée à la main.
  

Voici une photo de l'extérieur du musée :
Je met cette photo pour plusieurs raison :

• le bâtiment m'a quasiment plus impressionné que toute l'exposition (sauf Monet) ;
  
• elle montre bien l'architecture qui domine cette partie de la ville de Rouen ;
• il n'y a pas de neige ici, il n'y en a jamais eu.

Au milieu de la visite, il y avait une exposition sur l'art japonais. Pas pire du tout. Sauf que 2 salles de la grandeur de ma chambre, c'est pas assez pour que j'appelle ça "une exposition". Remarquez qu'au Québec, il y aurait probablement eu le même nombre d'image, mais elles auraient été dispersées sur un étage au complet.

Et à la toute fin, la section sur Monet. Comme le lien que j'ai mis plus haut le montre, il a fait beaucoup de peintures de la cathédrale de Rouen. D'ailleurs, l'été, ils projettent ces peintures sur la cathédrale, un peu comme le moulin à images à Québec.

Une pinte

Faut dire que je vis dans la partie touristique de Rouen...
Mais 9,60€ pour une pinte de bière, c'est trop. Ca fait 15,81$.

Quoi ? Ils chargent systématiquement 50 centimes par consommation sur la terrace ?

Je devrai rapidement perdre cette habitude de convertir en Canadien. Pour l'instant, je vais retourner chez moi et boire de l'eau.

Ma 2e semaine

Travail et net
Je n'ai toujours pas l'Internet à l'hôtel. Leur routeur ne m'aime pas. C'est pourquoi j'ai écrit très peu jusqu'à date, mais ça va changer cette semaine. C'est jeudi que Vincent, Québécois travaillant chez Quidd depuis 1 an, quitte la compagnie. Pour moi, cela signifie que je quitterai l'hôtel pour aller vivre dans les résidences universitaires à sa place. C'est un peu pour cela que je ne suis pas allé à Paris cette fin de semaine : je profite de ma dernière fin de semaine à Rouen pour visiter un peu. Vous saviez que Rouen est la ville aux cent clochers ? C'est bien le surnom qu'on lui donne, tout comme Montréal ou Prague.

Première visite au McDo
- J'aimerais avoir un trio BigMac.
- Un quoi ? Avec une salade ?
- Non non, la frite...
- Ok, alors un menu BigMac ?
- Si vous le dîtes...

Bonus : ici, c'est écrit "C'est tout ce que j'aime" sur les verres.

Souper d'au revoir d'Alexandre
Quidd est une compagnie qui, avant toute chose, développe des "sondes". Ce sont des produits qu'on injecte à des souris, qui vont aller se jumeler à des molécules très précises et qui, une fois excités par une longueur d'onde précise, en émettront une autre. Moi, je travaille sur le Qos, qui est un imageur qui détecte ces ondes lumineuses.
Alexandre est une des 2-3 personnes à avoir travaillé sur le Qos depuis le début. Pour son départ, ils ont organisé un souper, auquel sont venu une dizaine de chimistes, quelques biologistes et nous, les gens du Qos. Nous sommes allés au resto, où j'ai vu ce qu'était une vraie raclette, de la vraie fondue.
Ensuite, nous sommes allés jouer au babyfoot. Nous, les québécois, avons subit une cuisante défaite. On s'est rendu compte que ce sont les balles de liège qui font toute la différence. Maudites balles de lièges...

Panorama
Ma ville :
Cliquez dessus pour le panorama complet.

Ce qui est différent ici...

Les lumières s'éteignent souvent toutes seules dans les lieux publics.
Les autos de police font "pin-pon".
On ne voit pas de Mazda, Toyota, Honda... que des Peugeot, Citroën ou Renault.
Les billets de banque sont de tailles différentes.
Il n'y a pas de forêt. Au bout d'un champ, il y a quelques arbres puis un autre champ.

Bonus : Je cherche toujours un Steve français.

Ma première semaine.

Je n'ai pas le wifi à l'hôtel. Enfin, il y est, mais pas pour moi on dirait. Je n'ai jamais rencontré ce problème avant et je travail fort pour le résoudre...

Pour ma première fin de semaine, j'ai fait 2 sorties.

Premièrement, je suis allé à la cathédrale qui est à 2 pas de chez moi.
http://picasaweb.google.com/Richard.Paquin/Rouen1#
Tant qu'à passer devant à tous les matins pour aller prendre le métro (tramway ?), aussi bien y entrer. C'est aussi grand et beau que ça en a l'air. Je vous laisse remarquer la finition des sculptures. En fait, les sculptures semblent contenir plus de vide que de plein, tellement elles sont délicates. Il y a 4 cathédrales du genre à Rouen, j'ai visité la plus grosse. Sur la photo de nuit, vous remarquerez qu'on voit un fleuve : c'est la Seine.

Le lendemain, nous sommes allé à une petite ville qui s'appelle Etretat.
http://picasaweb.google.com/Richard.Paquin/Etretat#
La ville de Le Havre est à ~1h00 de train de Rouen, puis il nous a fallu encore ~1h00 pour franchir le reste de la distance en autobus. Je ne suis pas encore certain de comprendre comment un bus peut couter 2 euros pour une telle distance, mais ce n'est pas moi qui m'en plaindrai.

En rafale : Il fait 5-10 degrés C ici, depuis le début de la semaine. Il n'y a pas de neige, il n'y en a d'ailleurs pas vraiment eu de l'hiver. Ca semble être une ville très pluvieuse. Je suis logé à l'hôtel pour encore 2 semaines. Je mange tout le temps des sandwhichs sur pain baguette, pour 2 raisons : d'abord il yen a partout, puis c'est bon. La job est fun, je fais un interface graphique en C#, c'est pas dûr mais il y a beaucoup à faire. J'ai 2 collègues de travail Québécois, Vincent et Jean.

Je suis mononcle une fois de plus, depuis le 7 mars. Bravo petite soeur !

À bientôt !

Pas de nouvelles...

Normalement, on dit : "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles."
Dans mon cas, on dit "Pas de nouvelles, pas de wifi."

Je travaille là-dessus !

En attendant...
http://picasaweb.google.ca/Richard.Paquin/

Ce qui est différent ici...

Les voitures sont petites.
La nourriture n'a pas d'ingrédients en anglais.
Les toilettes ont toutes moins d'eau et une brosse.
Il y a des pains baguettes partout.
Les lignes sont blanches dans le milieu de la rue, comme sur les côtés.
Mon clavier est azerty.

Arrivée en France

Bonjour à tous.
Voici le coup d'envoi de mon blogue de voyage.
Pour ce premier message, j'écrirai peu, car je suis exténué. Vous allez comprendre :

10h30, je quitte Saint-Pierre-les-Becquets.
15h45, j'arrive à Dorval, après une brève visite chez mes grand-mères.
16h30, ma grosse valise est partie (après m'être faite tchicaner par la Mme des baggages).
19h30, mon avion décole, avec 30 minutes de retard. J'ai un toutou du Canada avec moi, offert par Alec. On nous avise qu'on va contourner l'Atlantique.
23h30, je réalise que c'est sans doute pas une bonne nouvelle pour mon transfert.
00h30, je m'endors un peu, mais pas tant.
1h30, je réajuste mon heure : il est donc 7h30. Zut... Et ma nuit elle !?
8h45 (2h45), on atterrit. Ah oui ? Francfort est en Allemagne ? Pourquoi il ont donné un nom français à une ville Allemande...
10h40 (4h40), je redécolle vers Paris, dans un autre vol.
14h20 (8h40; vol, RER et métro plus tard) , je suis dans le train, vers Rouen.
15h49 (9h49), arrivée à Rouen.

Ca donne donc presque 24 heures consécutive à tâter mes poches pour vérifier la présence de mon passeport.
Au moins, j'y suis ! Yay !!!
Je vous reparle quand j'aurai pas le cerveau gelé, car je ne veux pas que mon premier post ne soit trop teinté négativement. Au contraire, je le répète : YAY !

Je suis en France !
Comme dirait pacman : waka waka waka !!!